04/02/2022

Comment jouer au PMU avec les côtes

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Comme dans les paris sportifs, la notion de côte est également importante dans le PMU. Contrairement à celles dans les autres paris sportifs, les paris hippiques sont mutualisés. Cette différence entraîne de nombreuses incompréhensions chez les débutants de courses de chevaux. Ils ont souvent l’habitude du principe des cotes « fixes » appliquées dans les autres catégories sportives. La côte diverge donc entre les bookmakers turfs, non pas du fait d’un coteur différent, mais à cause du volume des paris.

Effectivement, la cote PMU reflète l’importance du gain attendu en cas de réussite du pari comme pendant les rencontres sportives. Mais la cote indiquée au moment de la prise du pari sera différente au moment du paiement des gains. C’est un point capital à prendre en compte : il n’y a pas de coteur pour parier au turf comme dans les autres sports, c’est à partir des enjeux en mise que la cote finale est fixée.

Courses de chevaux : interprétation des côtes

Les côtes ont une importance majeure pour les courses hippiques, étant donné qu’elles montrent tout l’espoir fondé sur tel ou tel cheval.

Ainsi, il est très facile de distinguer le favori de l’outsider. Mais bien évidemment, comme dans tous sports, rien n’est jamais joué, et les imprévus sont nombreux. Autrement dit, les cotes interprètent simplement les gains que l’on va obtenir si le cheval que l’on a choisi gagne.

Comment ça fonctionne ?

Pour comprendre les cotes d’une course hippique, il suffit de lire la règle mathématique des fractions. Les chevaux possèdent leur propre cote pour chaque pari, avec les gains y étant associés.

Quand la côte est représentée sous forme d’une fraction, le chiffre de gauche indique votre mise, et celui de droite est le dénominateur. Chaque dénominateur se calcule d’une manière différente, mais celui de 1 reste le plus simple à comprendre pour les paris hippiques.

Quelle différence entre les côtes et les rapports ?

Prenons un exemple : le cheval 5 a une cote de 19/1. Cette fraction se dit 19 contre 1 ou bien une côte de 19. Cela implique qu’il y a 1 mise pour ce cheval et 19 mises contre. Certes, les turfistes peuvent être misés 100 sur le cheval 5 et 1900 sur les autres chevaux. Alors, 1900/100 signifie à 19/1.

Le rapport est que le parieur va toucher de l’argent si le cheval sur lequel il a parié arrive 1er de la course hippique. Dans le cas du cheval 5, s’il a misé 1 euro, il sera payé 19 euros après prélèvement ou 24 euros avant prélèvement. Donc, le rapport est de 20. Sinon, 19 euros est le bénéfice réalisé, car il faut enlever la mise jouée.

Le rapport équivaut alors à la cote + 1. C’est la raison pour laquelle la majorité des parieurs ne font pas la différenciation. Maintenant la spécificité de la côte aux courses hippiques élucidées, on saura que le cheval sur lequel on a misé avait une cote de 19 contre 1 et qu’il aurait pu rapporter 20 euros.

Pronostic PMU : comment lire ?

Les chiffres de 1 à 9 conviennent à la place du cheval à la fin des championnats. « 0 » montre que le cheval ne fait pas partie des 10 premiers chevaux à l’arrivée, mais au-delà. « T  » annonce que le cheval ou le jockey est tombé durant la course. « A » signifie que le cheval a été arrêté pendant l’épreuve.

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Lecture d’un programme de course de chevaux

Afin de lire le programme d’une course en détail, il est possible d’utiliser le site www.geny.com qui est clair et complet. C’est un site gratuit mais il faut juste s’y créer un compte avec une adresse mail pour pouvoir profiter de l’ensemble des fonctionnalités ainsi que de l’intégralité de l’historique des courses.

Calcule pour gagner au PMU

Pour calculer le prix d’un ticket d’un report PMU, il faut :

  •       Multiplier entre eux le nombre de paris engagé pour chaque course (un cheval joué vainqueur et placé compte pour 2 paris)
  •       Multiplier le résultat obtenu ci-dessus par la mise de départ.

Le choix du bon cheval courses hippique

Tout se repose sur de super bases ! Pour choisir le cheval de base, voici quelques conseils :

  • Essayer d’exclure le grand favori au trot comme au plat. Non seulement celui-ci n’arrive premier que dans de rares occasions, mais en plus il ne rapportera rien en cas de victoire.
  • Évitez les chevaux n’ayant pas une musique régulière.

Les différents types de paris hippiques

Il existe de nombreux types de paris pour gagner aux courses de chevaux, c’est au turfiste de faire les meilleurs pronostics pour gagner de l’argent. Il peut jouer au tiercé en partant de la base ou des paris combinés pour booster une bonne chance.

Le pari simple gagnant ou pari simple placé

C’est le plus facile des jeux : choisir un cheval et miser soit « gagnant » soit « placé ». Si le parieur a misé sur « gagnant », le cheval doit forcément remporter le grand-prix pour toucher le rapport « gagnant ». S’il a misé sur « placé », le cheval choisi doit juste arriver dans les trois premiers pour obtenir le rapport « placé » (ou dans les deux premiers s’il n’y a que 4 à 7 chevaux qui ont pris part à l’épreuve). Au guichet, pronostiquez « gagnant le… » suivi du numéro du cheval voulant être joué, ou « placer le… » suivi du numéro du cheval.

Le pari couplé gagnant

Le parieur choisit 2 chevaux. Il gagne si les 2 chevaux choisis parviennent aux deux premières places peu importe l’ordre d’arrivée. Cependant, l’ordre d’arrivée doit être précisé pour les courses de 4 à 7 partants. Cette indication est affichée sur le programme : « pari couplé dans l’ordre exact d’arrivée ». Veillez à annoncer au guichet « couple gagnant » suivi des 2 numéros des chevaux favoris choisis.

Le pari couplé placé

Pour celle-ci, le parieur doit choisir 2 chevaux. Il gagne si les 2 chevaux choisis sont dans les trois premiers. Ce pari peut être engagé sur toutes les courses hippiques d’au moins 8 partants. Au guichet, notez « couplé placé » suivi des 2 numéros des chevaux choisis.

Le pari trio

Cette forme de pari consiste à élire les 3 chevaux qui arriveront aux 3 premières places, peu importe l’ordre d’arrivée. Les courses PMU dont ces paris peuvent être misés sont mentionnées sur le programme. Au guichet, déclarez « trio » suivi des 3 numéros des chevaux choisis.

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Ce sont les plus souvent joués mais il y en d’autres pour tenter vos chances comme :

  • Le quinté ;
  • Le quarté ;
  • Le tiercé quarté ;
  • Le tiercé quarté quinté ;
  • Le quinté du jour ;
  • Les courses du jour ;
  • La course de quinté.

La cote fixe et le pari mutualisé

Le pari mutualisé régit spécifiquement sur les courses hippiques mais se diffère au pari dit à cote fixe que les pays anglo-saxons pratiquent souvent. Pour un pari à cote fixe, un coteur travaillant au service du bookmaker fixe la cote en fonction de son analyse de la course hippique. C’est le bookmaker qui encaisse les paris sur la base solide des cotes que son coteur a établie.

Avant le commencement du pari, le coteur et le bookmaker ne font qu’un et officient sur des hippodromes dans le but de collecter les paris et reverser les gains. Ces paris étaient à côté fixes, pour dire simple, en cas de victoire, le gain versé représente la valeur de la côte pendant la prise du pari multipliée par la mise.

Pour les cotes fixes, l’opérateur de pari s’intéresse directement aux résultats de la course. En effet, il gardera les mises des joueurs qui ont parié sur des chevaux perdants estropiés du montant à reverser aux joueurs gagnants. En fixant astucieusement les côtes, le bookmaker peut se faire beaucoup d’argent très facilement. Aujourd’hui par extension, on parle du PMU du jour dans le cadre des paris hippiques. Mais depuis que les paris mutualisés ont été mis en place sur les courses de chevaux, ce n’est plus un terme approprié.

Effectivement, dans le cadre du pari mutuel, l’opérateur qui encaisse les paris s’intéresse plus totalement à l’issue de la course. L’ensemble des enjeux que les turfistes ont mis, se place dans un pot commun, redistribué par suite aux gagnants au prorata de leurs mises. Après soustraction d’un prélèvement que le bookmaker effectue (fixé par la loi), dans le cas du PMU c’est de 15 % environ, et permettant de financer les taxes et les sociétés organisatrices des courses hippiques, ainsi que le bookmaker lui-même.

Comment calculer la cote d’un partant ?

La cote finale d’un partant est établie après-coup quand l’ensemble des paris sur la course a été empoché. En calculant le nombre de parieurs qui ont parié sur une combinaison et la somme des paris sur cette combinaison au montant relevé du type de pari correspondant. Le bookmaker est dans la probabilité d’afficher la côte concluante pour chaque combinaison gagnante. Il s’agit alors de rapport étant donné que la cote correspond au facteur multiplicateur permettant de calculer les gains. Les opérateurs de courses hippiques n’affichent pas des côtes pour les paris multiples que dans les dernières minutes de la course.

La cote affichée pour chaque participant avant la course de chevaux correspond à la cote calculée sur la base des paris réalisés au jeu simple gagnant. En pariant sur un partant, le turfiste va faire développer sa cote à la baisse, tout en montrant la cote des concurrents de la course. Ce développement sera d’autant plus fort que la somme du pari sera élevée, toutefois pondérée par le montant total des paris pratiqués sur ce partant.

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De cette façon, les cotes peuvent varier rapidement sur la base de quelques paris uniquement dans des petites courses, parce que la somme totale des paris est faible. En revanche, une évolution de côte est généralement très significative dans les courses hippiques de renom. La raison est que cela implique qu’elle est issue d’un pari d’une somme très importante (des milliers d’euros) : faut-il suivre ? Tout dépend si le turfiste ayant effectué le pari est un parieur averti ou juste un simple joueur…

Pourquoi la cote évolue-t-elle ?

La cote évolue toute au fil du temps en fonction des paris que les turfistes effectuent. Il existe principalement 3 cotes : première côte, côte actuelle et côte finale. En général, la première cote est publiée la veille de la course et équivaut à une cote probable du partant. Les bookmakers publient la cote actuelle le jour de la course à partir de 10 h. Pour PMU, elle est optimisée toutes les 30 minutes, ensuite toutes les minutes à 10 minutes du commencement de la course. La cote finale est proclamée une fois la course terminée, après calcul de la somme totale encaissée sur chaque combinaison.

Avant la prise des paris via internet et l’ouverture des paris hippiques, la côte du matin représentait plus de 90 % du montant total des paris pris sur une course. S’il y a un changement de la côte quelques minutes avant la course, cela pouvait représenter comme un signal fort. De plus en plus de turfistes ont à présent réalisé qu’il était important d’attendre le dernier moment pour avoir des informations sur la course avant de placer un pari. Comme la côte est mutualisée, il est donc devenu très complexe de corréler les modifications de côtes tardives avec un signal fiable pour faire le meilleur pronostic.

Utiliser les cotes pour parier

Pour le parieur, tout le sel du pari hippique repose sur le fait de faire un pronostic hippique plus juste que celui de la plupart des joueurs (se reflétant dans la côte). C’est le cas quel que soit le bookmaker, le PMU tierce ou les autres tels que Genybet, Zeturf, Betclic, Unibet, Winamax et tout autre site turf français avec licence. Des techniques permettent de repérer les plus gros écarts entre ce que les côtes annoncent et l’issue effective de la course, par exemple : le calcul de la cote théorique.

Jusqu’ici, on n’a parlé que des côtes que les bookmakers calculent pour déterminer ce qui est dû à chaque parieur. Cependant, il est tout à fait possible de calculer ce qui est aussi appelé une « cote théorique » résumant la « valeur absolue » du cheval.

On obtient la meilleure cote théorique en se basant sur la carrière du cheval : Cote théorique = nombre de course divisé par nombre de victoires.

Bref, chaque turfiste accoste les paris hippiques de différente façon, et il n’existe pas une meilleure que l’autre. On joue toujours aux courses dans le but de gagner, mais la rentabilité n’est pas automatiquement l’objectif ultime que tous les pronostiqueurs visent.

 

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