Les pays africains ne veulent pas sacrifier le développement pour lutter contre le changement climatique
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Abdoul Salam Bello, administrateur de la Banque mondiale représentant 23 pays africains, a déclaré lors d’un entretien à l’AFP que les financements contre le changement climatique ne doivent pas se faire « aux dépens du développement », mission première de l’institution.
L’accès à l’électricité, une priorité pour les pays africains
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Abdoul Salam Bello a souligné l’importance de l’accès aux services de base, tels que l’électricité, pour avoir une véritable transformation économique. Actuellement, 600 millions d’Africains n’y ont toujours pas accès.
Des défis à venir et un besoin de financement colossal
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Les réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale ont révélé l’insuffisance de la réponse actuelle face aux défis climatiques à venir. Le FMI estime en effet que les besoins de financement pour assurer la transition énergétique et climatique des pays à bas revenus et émergents s’élèvent à 1.000 milliards de dollars par an.
Appel à une transition en douceur à la tête de la Banque mondiale
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Abdoul Salam Bello a également appelé à « une transition en douceur » à la tête de la Banque mondiale, alors que le président sortant David Malpass doit laisser sa place en mai à Ajay Banga, le candidat des Etats-Unis, qui est né et a grandi en Inde.
Soutien appuyé à Ajay Banga
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Le représentant africain a également apporté son soutien à Ajay Banga, soulignant que les gouvernements qu’il représente ont été convaincus par sa vision et son approche en matière de développement en Afrique, ainsi que son expérience pour renforcer la mobilisation du secteur privé.
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